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InMail LinkedIn : à quoi ça sert et comment l’utiliser ?

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Sur LinkedIn, les messages privés sont souvent bloqués par un simple obstacle : la nécessité d’être connecté. Pour contourner cette barrière, la plateforme a créé InMail, un outil réservé aux abonnés Premium permettant de contacter directement n’importe quel membre.
Utilisé avec méthode, cet outil devient un véritable accélérateur de mise en relation, que ce soit pour recruter, prospecter ou développer une activité B2B. Encore faut-il savoir quand et comment s’en servir.

Pourquoi InMail attire davantage l’attention qu’un message classique ?

La grande force d’InMail LinkedIn réside dans sa capacité à franchir les barrières de la connexion directe. Alors qu’un message classique ne peut être envoyé qu’à un contact déjà accepté, InMail offre un accès immédiat à des profils inaccessibles via la messagerie gratuite. Cette fonction ouvre une porte directe vers les décideurs les plus stratégiques — dirigeants, DRH, acheteurs, fondateurs ou investisseurs — sans avoir à attendre une validation de contact.

Mais l’efficacité d’InMail ne repose pas uniquement sur cette accessibilité. LinkedIn accorde une visibilité privilégiée à ces messages Premium : ils apparaissent dans la boîte de réception avec un encadré spécifique et un label signalant leur statut payant. Ce traitement différencié attire naturellement l’œil de l’utilisateur, qui sait qu’il s’agit d’un message ciblé et non d’une publicité automatisée.

👉 Une étude menée par LinkedIn a montré que les utilisateurs ouvrent en moyenne 57 % des InMails reçus, contre 20 à 25 % des emails professionnels classiques. Ce taux d’ouverture plus du double prouve que le canal bénéficie d’une crédibilité supérieure aux messages envoyés hors de la plateforme.

En outre, le contexte d’utilisation joue un rôle majeur : les destinataires consultent LinkedIn dans un état d’esprit professionnel, souvent à la recherche d’opportunités, de partenariats ou d’informations sur leur secteur. Un InMail arrive donc au bon moment, dans le bon cadre, contrairement à un email souvent perçu comme intrusif.

Cependant, la réussite d’un InMail ne dépend pas seulement du paiement d’un abonnement : tout repose sur la qualité du message, la pertinence du ton et la personnalisation. L’objectif n’est pas de “vendre” à tout prix, mais de susciter la curiosité et l’envie d’échanger.

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Qui peut vraiment tirer profit d’InMail LinkedIn ?

L’outil InMail n’est pas réservé aux grands groupes ou aux recruteurs chevronnés. Il constitue un levier stratégique accessible à tous les professionnels qui cherchent à entrer en contact avec des profils ciblés, sans passer par les circuits habituels.

1. Les recruteurs et cabinets RH

Les responsables RH et chasseurs de têtes sont les premiers utilisateurs d’InMail. Ils s’en servent pour contacter des candidats passifs, c’est-à-dire des profils qui ne postulent pas activement mais pourraient être intéressés par une opportunité.
Selon une analyse interne de LinkedIn, 89 % des recruteurs Premium utilisent InMail pour approcher des talents rares. Cet outil leur permet d’éviter les intermédiaires, d’aller droit au but et de présenter une offre personnalisée à des candidats souvent très sollicités.

2. Les commerciaux et responsables business

Pour les équipes commerciales, InMail constitue un canal de prospection directe vers les décideurs. Un responsable B2B peut ainsi entrer en contact avec un directeur des achats ou un CEO sans passer par le standard ou les formulaires de contact.
Ce mode de prospection génère des résultats mesurables : d’après LinkedIn Sales Solutions, les messages envoyés via InMail obtiennent une réponse moyenne de 18 à 25 %, contre moins de 5 % pour un email de prospection classique.

3. Les dirigeants, consultants et freelances

Les indépendants et dirigeants de TPE utilisent de plus en plus InMail pour étendre leur réseau, proposer des collaborations ou décrocher des missions. Dans un marché saturé d’offres standardisées, un InMail bien ciblé peut créer une première impression forte et humaniser la prise de contact.

👉 L’erreur fréquente consiste à utiliser InMail comme un outil de publicité. Ce n’est pas sa vocation. Il doit être perçu comme une passerelle relationnelle, non comme une vitrine commerciale. Les meilleurs résultats viennent toujours des messages qui apportent une valeur concrète à l’interlocuteur : une idée, une information, une opportunité ou un insight de marché.

Les secrets d’un InMail qui suscite une vraie réponse

Sur LinkedIn, la première impression est décisive. En moyenne, un utilisateur consacre moins de 8 secondes à juger la pertinence d’un message avant de décider s’il va le lire ou l’ignorer. Pour capter cette attention fugace, trois règles dominent.

1. Un objet accrocheur et crédible

L’objet du message doit provoquer l’envie d’ouvrir sans paraître artificiel. Un bon objet combine curiosité, personnalisation et utilité perçue.
Exemples :

  • Mauvais : « Opportunité de collaboration » (trop vague, trop commercial)
  • Meilleur : « [Prénom], une idée pour gagner du temps sur vos recrutements » (personnalisé et orienté bénéfice concret)

Les analyses menées par LinkedIn révèlent que les objets de moins de 50 caractères génèrent 22 % d’ouvertures supplémentaires.

2. Un contenu personnalisé et centré sur le destinataire

Les messages génériques sont perçus comme du spam. À l’inverse, un texte qui fait référence à un post récent, à un projet mené par la personne ou à une actualité de son entreprise attire immédiatement l’attention.
La personnalisation est d’autant plus puissante qu’elle traduit une recherche préalable du profil : cela prouve à l’interlocuteur que le message lui est réellement destiné.

3. Une conclusion engageante mais non intrusive

Plutôt que de pousser à la vente, proposez une action simple et claire, comme un échange rapide, un appel ou un retour d’avis. Les formulations ouvertes — « Souhaiteriez-vous en discuter brièvement ? » — fonctionnent mieux que les invitations pressantes.

📊 Selon les statistiques internes de LinkedIn, les messages de moins de 500 caractères ont 40 % de chances en plus d’obtenir une réponse. La concision devient donc un atout majeur : aller droit au but, sans superflu.

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Combien coûte l’envoi d’un InMail LinkedIn ?

L’accès à InMail est réservé aux abonnés Premium, mais son coût reste raisonnable au regard du potentiel de mise en relation. Le nombre de crédits disponibles dépend du plan choisi :

Abonnement LinkedInNombre d’InMails mensuelsUtilisation typique
Premium Career5Idéal pour les chercheurs d’emploi ou freelances
Premium Business15Adapté aux dirigeants et consultants
Sales Navigator Core50Conçu pour la prospection B2B
Recruiter Lite30Dédié aux professionnels du recrutement

Chaque message non utilisé est reporté au mois suivant, dans la limite d’un certain quota.
Mais l’aspect le plus intéressant réside dans le système de remboursement automatique : lorsqu’un destinataire répond à votre message — même pour décliner la proposition — le crédit est immédiatement restitué.

Ce mécanisme incite les utilisateurs à rédiger des messages de qualité, car un InMail pertinent ne coûte, en réalité, rien s’il suscite une réponse.
En moyenne, un crédit InMail revient entre 1,50 € et 2,50 €, selon le type d’abonnement. À titre de comparaison, c’est dix fois moins cher qu’une campagne publicitaire sponsorisée pour atteindre un décideur équivalent.

Autrement dit, InMail combine coût maîtrisé et haute valeur relationnelle, à condition de l’utiliser comme un outil de conversation ciblée plutôt qu’un canal promotionnel.

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